Tarte au citron comme dans notre enfance


tarte au citron

Tarte au citron

Bon, ce n’est peut-être pas le meilleur moment pour publier une recette à base de beurre alors que nos foies se remettent à peine des fêtes de fin d’année… Mais l’envie est là, la gourmandise toujours et surtout c’est la saison du fruit utilisé pour cette tarte: le citron!

Cette recette est un classique, un dessert indémodable qui a sa place sur tous les buffets et qui en plus plaît à toutes les générations. On a tous mangé des petites tartelettes au citron pendant les goûters d’anniversaire ou au stand des paysannes vaudoises à la kermesse de son village. Bref, une valeur sûre qui peut sauver des invitations à la dernière minute et qu’il faut avoir dans son carnet de recettes, comme le fameux gâteau au chocolat inratable et délicieux!

Recette pour 1 tarte de 26 cm de diamètre ou 12-15 moules à tartelettes

Cuire à blanc avec des billes d'argile

Cuire à blanc en recouvrant le font de tarte avec des billes d’argile

Ingrédients

Marche à suivre

  1. Etaler la pâte sablée dans un moule préalablement garni de papier sulfurisé. Foncer, piquer et cuire à blanc  15-20 minutes à 180° (recouvrir d’un papier sulfurisé et garnir de noyaux, légumineuses ou comme sur la photo de billes d’argile, puis les enlever après 10 min).
  2. Mettre dans une casserole et mélanger hors du feu le sucre, les oeufs, le beurre ramolli et les zestes de citron. Ajouter ensuite le jus des citrons et cuire à feu doux en fouettant jusqu’au premier signe d’ébullition. Laisser refroidir et verser la crème sur la pâte. Si la tarte n’est pas servie aussitôt, conserver au frais la crème pour une utilisation ultérieure pour éviter que la pâte ne ramollisse et perde son croquant.
  3. Selon vos envies, vous pouvez ensuite décorer de meringue. Je vous renvoie à nouveau à la recette de ma tarte meringuée aux raisinets pour ce chapitre!



La bûche de Noël aux marrons de notre cousine Poule pondeuse


Aujourd’hui, place à une invitée spéciale sur le blog ! Nous vous laissons entre les mains de notre cousine parisienne, alias Poule Pondeuse*, qui nous avait déjà présenté avec son humour légendaire l’excellente recette de la galette des rois. Non, non, nous se sommes pas du tout une famille de gourmands…!

Poule Pondeuse, à toi !

Ah les fêtes de fin d’année ! Période de panique intense pour trouver des idées de cadeau ET les concrétiser pour tout un tas de personnes, qu’on peut heureusement noyer (la panique, pas les cadeaux) dans un réconfortant mélange de gras, de sucre et de vin chaud (non ce n’est pas moi qui écris les recommandations nutritionnelles). Personnellement je me transforme en Alsacienne chaque année dès le 1er décembre (sans la fameuse coiffe mais avec les bredele, mannele, vanillekipferl, pains d’épice…), à quoi s’ajoute la préparation de cadeaux gourmands et le point d’orgue lorsque Noël arrive avec la bûche. Incontournable dans le menu de fête, mais souvent crainte : l’alliance d’une génoise spongieuse et de crème au beurre écœurante fait déjà peur en temps normal, mais après un repas festif déjà riche même les estomacs et les foies les plus aguerris frémissent à son approche. Je vous propose ici une variante fine, légère (sur l’échelle des bûches de Noël, dont le grade « hyper léger » est environ 937 fois plus riche que le grade « méga gras » de l’échelle des brocolis vapeur), et en plus facile à faire.

C’est une base autour de laquelle chacun peut improviser et broder selon ses goûts. Il vaut mieux s’y prendre quelques heures avant le repas, voire la veille.

Bûche aux marrons

Bûche aux marrons

Recette pour une belle bûche (10 convives environ)

Le biscuit

J’ai repris la recette de biscuit aux amandes du succès, qui est assez simple mais donne un résultat très délicat et léger.

Ingrédients (à ajuster selon la taille finale souhaitée) :

  • 6 blancs d’œuf
  • 200 g de sucre (glace si on veut un fini bien lisse, ou semoule voire cassonade si on veut plus rustique)
  • 200 g de poudre d’amande
  • 1 cuiller à café d’extrait ou de poudre de vanille
  • 1 cuiller à soupe de farine

Battre les blancs en neige ferme, mélanger tous les autres ingrédients à part, puis incorporer les deux préparations délicatement (avec une spatule souple). Quand le mélange est bien homogène, l’étaler finement (pas plus d’1 cm d’épaisseur) sur une plaque de cuisson recouverte de papier sulfurisé (attention le biscuit n’est pas gras donc il attache).

Cuire environ 10 minutes à 180°C (le biscuit doit dorer) puis laisser refroidir avant de démouler.

La crème

Ingrédients (à ajuster également selon la quantité de biscuit) :

  • 300 g de mascarpone
  • 200 g de crème de marron (du commerce ou maison, voir par exemple la délicieuse et simple recette d’Edda Onorato -je n’ai pas mis les fèves tonka que je n’avais pas en stock, n’étant pas une véritable blogueuse cuisine, mais je mixe grossièrement les marrons pour qu’il y ait des petits morceaux)

Fouetter le mascarpone puis incorporer la crème de marron en fouettant toujours pour que l’ensemble se tienne bien. On peut incorporer des brisures de marrons glacés en prime (voir ici la merveilleuse recette maison de Sucrissime). Cette année j’ai ajouté au mélange 4-5 cuillers à soupe du sirop des marrons qui glaçaient à côté. L’idéal est de goûter au fur et à mesure et d’ajuster en fonction de son goût. Si vous n’avez pas de mascarpone, on doit pouvoir le remplacer par une crème fleurette montée en chantilly. L’avantage du mascarpone est qu’il reste bien ferme et qu’il ne tourne pas aussi facilement qu’une crème au beurre ou pâtissière. Bien sûr le ciment à prise rapide a les mêmes propriétés mais le mascarpone a quand même significativement meilleur goût.

Si vous détestez franchement le marron, on peut faire des variantes au café, au chocolat, aux fruits…

Le montage

Couper le biscuit en quatre grandes tranches rectangulaires, l’idée étant d’avoir un grand rectangle pour faire la base de la bûche puis des rectangles un peu plus petits pour que le haut du gâteau soit un peu moins large que la base (si cette phrase est incompréhensible faire des rectangles de même taille ça marche aussi). Selon les goûts on peut privilégier la hauteur ou la longueur de la bûche, mais il faut au moins trois rectangles. Si le biscuit se casse à la découpe ou si on a des chutes de mauvaise dimension, pas de panique : disposer les morceaux qui vont être tenus ET cachés par le mascarpone (si ça se délite au moment de trancher, vous pourrez toujours accuser la personne qui fait le service d’avoir foiré sa découpe, ou mieux encore attendre qu’elle s’accuse spontanément et lui pardonner avec magnanimité de massacrer votre superbe bûche -c’est Noël après tout).

Disposer le premier biscuit sur le plat de service, le tartiner d’une fine couche de crème avec une spatule souple, poser le suivant, tartiner, etc. Une variante sympa est d’alterner les couches de crème avec une ou deux couches de confiture de marron seule. Quand le biscuit le plus haut est posé, recouvrir toute la bûche de crème (y compris les côtés). Ainsi on obtient une forme de bûche sans technique compliquée (comme un gâteau roulé).

Fêter son anniversaire le jour de Noël...

Fêter son anniversaire le jour de Noël…

La décoration

Faire des rainures grossières à la fourchette dans la crème (en essayant de ne pas laisser apparaître le biscuit), miracle ça ressemble à une bûche. De mon expérience, il vaut mieux la mettre au frigo en l’état et réserver la fin de la déco peu avant de la servir pour être sûr que tout se tienne bien.

Ensuite pour habiller un peu, on peut mettre des petits décors en sucre colorés (billes, étoiles etc) comme on trouve au rayon pâtisserie du supermarché, et des petits sujets de Noël (succès garanti auprès des enfants, prévoir qu’il y ait au moins un sujet par enfant), ou encore des marrons glacés. LA déco traditionnelle, ce sont les champignons en meringue, il y a un super tutoriel ici. On peut diviser par deux les proportions voire par quatre, et on peut garder le reste des meringues pour faire des cadeaux gourmands ou des mignardises pour le café.

Et voilà, une bûche jolie et délicieuse, j’ai même vu des gens qui n’aimaient pas les marrons en dessert se resservir. On peut même en refaire une pour le 31, histoire de patienter jusqu’à la galette des rois.

* www.poule-pondeuse.fr




Pizza d’automne à la courge rôtie, oignons caramélisés et sauge croustillante


Ici, à New York, ils ne sont pas coincés en matière de pizza. On en trouve de toutes sortes : des mauvaises, des excellentes et des extravagantes. Quand Tony Boloney’s a ouvert dans ma rue, j’étais très sceptique au début. Oui, il paraît que la pâte est super bonne, mais quand même, mettre du poulet mariné, des chips tortillas, de l’avocat et une mayo à la coriandre sur une pizza… est-ce vraiment nécessaire ? Ou encore nous faire croire qu’on est dans une Steakhouse argentine en nous proposant une pizza au steak de boeuf sauce chimichurri et à la mozzarella fraîche, faut pas déconner non plus ! Et forcément, ils n’ont pas pu s’empêcher de créer la Lokale pizza (vous remarquerez le subtil jeu de mot qui surfe sur 2 vagues) au kale, haricots cannellini, ail rôti et sa sauce relevée au citron et pecorino. Bref, j’étais outrée et boycottais le shop. Et bien les amis, il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis, n’est-ce pas ?! Quand mon amie Celine – qui a toute mon admiration en cuisine ; je vous reparlerai bientôt de son pain, MAMAMIA SON PAIN – m’y a traînée, j’ai bien dû capituler et goûter. Et BAM la claque, il fallait que je l’avoue, ces pizzas décalées avaient un petit goût de reviens-y !

C’est donc tout à fait décomplexée que je me suis mise moi aussi à imaginer des pizzas qui sortent des sentiers battus. D’ailleurs, à une certaine époque, je faisais déjà de la pizza un peu folle, souvenez-vous! Ici, on s’éloigne encore plus de la traditionnelle pizza à la sauce tomate et on opte pour une version très automnale. On y met une béchamel au parmesan, de la courge rôtie au miel et à l’ail, des oignons caramélisés et de la sauge croustillante en touche finale. Et pour dire vrai, on a complètement craqué en famille pour cette pizza aussi belle que bonne.

Quand j’en ai la possibilité, je fais la pâte moi-même. C’est tout bête et le résultat est top, il faut par contre avoir du temps devant soi pour laisser monter la pâte. Je vous mets ci-dessous la recette que j’utilise, mais vous pouvez tout à fait zapper cette étape et utiliser de la pâte du commerce .

Recette pour 4 personnes (2 pizzas de 30cm de diamètre ou une grande pizza rectangulaire)

Ingrédients

Pizza d’automne à la courge rôtie, oignons caramélisés et sauge croustillante

Pizza automnale

Pâte à pizza (pour les plus motivés, préparation 15min chrono, promis !)

ou

Garniture

Marche à suivre

La pâte

  1. Mélanger la farine et le sel dans une terrine.
  2. Délier la levure émiettée dans l’eau et verser le mélange dans la terrine ainsi que l’huile. Mélanger avec une spatule en bois.
  3. Ajouter un peu de farine sur le plan de travail, sur les mains et pétrir en une pâte souple et lisse (prend 7 à 10 min) ou mettre dans le robot et travailler la pâte avec un crochet à pétrir.
  4.  Couvrir avec un linge humide et laisser lever env. 2h à température ambiante.

La pizza

  1. Préchauffer le four à 240°.
  2. Eplucher la courge, l’épépiner si besoin, puis la découper en fines rondelles d’env. 0.5 cm. Mélanger l’huile d’olive, le miel, l’ail pressé, saler, poivrer. Chemiser une plaque allant au four avec du papier de cuisson. Etaler les tranches de courge sur la plaque puis les enduire avec la moitié du mélange à l’aide d’un pinceau. Retourner les tranches de courges et les enduire avec le reste du mélange. Enfourner et laisser rôtir 12 à 15 min ou jusqu’à ce que les tranches de courge soient tendres.
  3. Couper l’oignon en 2, l’éplucher puis le découper en demi-rondelles assez fines. Faire chauffer une cuillère à soupe d’huile dans une petite poêle et laisser suer les oignons à feu moyen-doux pendant 15 à 20 min. Rajouter de temps à autre une cuillère à soupe d’eau pour empêcher qu’ils brunissent.
  4. Faire la béchamel : chauffer le beurre dans une casserole, ajouter la farine et laisser cuire 1 min tout en remuant bien. Retirer la casserole du feu, verser le lait en une seule fois et remuer vigoureusement au fouet. Remettre la casserole sur le feu et porter à ébullition en remuant. Puis, baisser le feu, râper de la noix de muscade, saler, poivrer et laisser mijoter 3 à 5 min en remuant de temps en temps. A la toute fin, ajouter le parmesan et bien mélanger, sortir du feu.
  5. Abaisser la pâte en fonction du format souhaité sur un plan de travail bien fariné (2 pizzas rondes d’env. 30cm ou une grosse rectangulaire). Placer le(s) fond(s) sur du papier de cuisson et glisser sur une plaque. Répartir la béchamel sur le fond de pâte en laissant un bord libre. Garnir avec les oignons. Répartir les tranches de courges, un petit coup de moulin à poivre, un soupçon de fleur de sel et enfourner pour 18 à 20 min de cuisson.
  6. Pendant ce temps, préparer les croustillants de sauge : dans une petite poêle ou petite casserole, faire chauffer à feu moyen un peu d’huile d’olive (env 3cs). Lorsque l’huile frémit, y plonger les feuilles de sauge par groupe de 5 et laisser frire env. 30s. Puis, les faire égoutter sur du papier absorbant, saler légèrement.
  7. Avant de servir, parsemer la pizza de croustillants de sauge et déguster!



Pavé de saumon, beurre citronné aux amandes et persil, brocoli rôti à l’ail


Parfois, il m’arrive de me décourager et de me demander si cela vaut vraiment la peine… à quoi bon sacrifier du temps pour rédiger une recette alors que je ne suis jamais certaine du nombre de personnes qui la réaliseront ?! C’est toujours un plaisir de partager une recette mais, ne le cachons pas, cela demande un certain effort. Refaire le plat pour noter précisément les quantités et la marche à suivre, photographier l’assiette avant de pouvoir passer à table, rédiger la recette en essayant d’être la plus claire possible, mettre en page l’article et enfin publier en espérant qu’elle séduira quelques lecteurs… tout un processus !

Et puis, comme si quelqu’un pouvait lire dans mes pensées, nous recevons de temps en temps un message comme celui-ci : ,,Je ne compte plus le nombre d’ingrédients découverts ou cuisinés pour la première fois. Mais le pâtisson en fait évidemment partie. Merci pour cette variété que vous amenez dans notre cuisine et sur notre table et qui fait le bonheur de notre petite gastronome.’’ Et voilà qu’un simple petit mot suffit à éliminer toute pensée négative et me rappelle que l’effort en vaut bien la chandelle ! Savoir qu’avec notre petit site, si modeste soit-il , nous arrivons à faire découvrir des ingrédients ou des manières de cuisiner à des internautes gourmands, me remplit de joie et me donne à chaque fois un nouvel élan. Je lance donc un appel: si vous testez une recette, ne soyez pas timide et n’hésitez pas à nous faire part de votre avis via les commentaires sur le blog ou sur facebook. On adore recevoir des retours, savoir si elle vous a plu, comment vous l’avez adaptée à vos goûts… ça nous permet de mieux nous situer, nous améliorer et nous motiver! 

Aujourd’hui, j’ai envie de partager avec vous ma dernière découverte : le brocoli rôti ! Vapeur, au wok, en gratin, dans une quiche ou encore en velouté, je croyais avoir épuisé toutes les manières de le cuisiner. Et bien non ! Cela faisait un moment que je voyais passer des recettes de brocoli rôti sur le net et dans certains restos new-yorkais, alors j’ai voulu tester moi aussi. Et ce fut une révélation ! Passé au four, le brocoli est complètement différent du brocoli vapeur habituel: l’extrémité des bouquets devient étonnamment croustillante alors que le cœur est agréablement tendre…et ce petit goût d’ail grillé, mmh !  Tellement délicieux que je dois me contrôler pour ne pas tous les engloutir à la sortie du four, c’est dire ! 

Rôtis, les brocolis accompagnent à merveille ce pavé de saumon et son beurre citronné aux amandes et persil, une autre grande réussite. Le beurre apporte une touche croquante et savoureuse au filet de saumon simplement saisi. Un pur régal ! 

Pavé de saumon, beurre citronné aux amandes et persil, brocoli rôti à l'ail

Pavé de saumon, beurre citronné aux amandes et persil, brocoli rôti à l’ail

Recette pour 3 personnes

Ingrédients

Brocoli rôti à l’ail

Saumon et beurre citronné aux amandes et persil

Marche à suivre

  1. Préchauffer le four à 220°.
  2. Préparer votre brocoli : séparer les bouquets du tronc puis les découper en petites fleurettes de taille régulière. Rincer les fleurettes, les égoutter, puis les verser dans un saladier. Ajouter l’huile, la gousse d’ail pressée, saler, poivrer et bien mélanger le tout avec vos mains (c’est bien plus efficace). Disposer sur une plaque de cuisson sans que les fleurettes ne se chevauchent. Mettre au four et laisser cuire 25 min ou jusqu’à ce que les fleurettes soient dorées et tendres.
  3. Mettre le riz à cuire (optionnel).
  4. Ensuite, préparer le beurre : faire dorer à sec les amandes 2-3min, attention surveiller qu’elles ne brûlent pas. Hacher finement le persil. Dans un petit bol, mélanger à l’aide d’une fourchette le beurre ramolli, le persil et le zeste, saler, poivrer. Ajouter ensuite les amandes encore tièdes et le jus de citron, bien mélanger, goûter et rectifier l’assaisonnement si besoin. (OUI je sais c’est trop trop bon.)
  5. Eponger les pavés de saumon avec du papier absorbant. Saler et poivrer. Dans une poêle, faire chauffer une bonne cuillérée d’huile d’olive et saisir les pavés de saumon sur feu moyen-fort d’abord côté peau pendant 4 min, retourner et laisser cuire encore 3-4 min côté chair. (chez moi ça donne des pavés dorés et à peine rosé à l’intérieur).
  6. Disposer les pavés de saumon sur chaque assiette, garnir d’une belle noix de beurre aux amandes, ajouter les brocolis et le riz et servir sans attendre. Enjoy !

Recette inspirée d’un menu de Blue Apron.

Fleurettes de brocoli avant cuisson

Fleurettes de brocoli avant cuisson

Brocoli rôti à l'ail

Fleurettes de brocoli dorées à souhait




Gratin onctueux de pâtes au brocoli et aux lardons


Avec cette recette, je m’adresse avant tout aux parents ! Oui, c’est un plat tout bête, mais peu importe, la recette mérite d’être publiée ici car ce plat permet d’atteindre deux objectifs considérables quand on est un super-papa ou une super-maman: le premier avantage est que le brocoli, qui n’est pas forcément le légume préféré des enfants, passe tout à fait inaperçu dans ce gratin. Je dirais même qu’il devient tout à coup très intéressant pour les gourmands car il apporte une touche onctueuse très agréable… Pour vous dire, ce gratin que j’ai déjà fait plusieurs fois, nous a même valu la paix entre ,,Monsieur brocoli » et ,,Monsieur j’ai deux ans » ! Autre avantage précieux: il entre parfaitement dans la catégorie des plats complets qu’on peut préparer à l’avance. Et ni vu ni connu, même si on rentre tard, on n’a plus qu’à le glisser au four et on passe pour le roi/la reine de l’organisation. Par ailleurs, pour me simplifier la vie, je prépare directement la quantité prévue pour cinq adultes, ce qui me permet d’avoir deux repas de prêts, yesssss ! Et soit dit en passant, même les grands y trouvent leur compte, on n’a rien contre un petit plat régressif de temps en temps. Simple mais super bon!

Recette pour 5 personnes

Gratin onctueux de pâtes au brocoli et au lard

Gratin doré à souhait… Miam!

Ingrédients

Marche à suivre

  1. Préchauffer le four à 220°.
  2. Découper les brocolis en petits bouquets puis les cuire à la vapeur 9 à 12 min selon tendreté* souhaitée. (Conserver les côtes pour une soupe p.ex.)
  3. Cuire les pâtes al dente, égoutter, réserver.
  4. Dans un bol, mélanger énergiquement tous les ingrédients de la sauce (crème, lait, maïzena, sel, poivre, épices) à l’aide d’un fouet.
  5. Dans une grande poêle, faire revenir les lardons / le jambon découpé en dés. Quand les lardons sont dorés, éponger une partie du gras avec du papier absorbant, ajouter les bouquets de brocoli, saler légèrement, poivrer et bien mélanger, retirer du feu.
  6. Dans la même poêle**, ajouter les pâtes, la sauce et la moitié du fromage râpé et mélanger le tout.
  7. Verser dans un plat à gratin, répartir l’autre moitié de fromage par-dessus et enfourner pour env. 15 min de cuisson ou jusqu’à ce que le gratin soit bien doré.

* Si vous voulez obtenir l’effet ,,brocoli se défait en partie et apporte touche onctueuse’’ compter env. 12min.

** Si la poêle est trop petite, mélanger dans la casserole qui a servi à la cuisson des pâtes. Mais attention de ne pas louper cette étape, il est important de bien pouvoir mélanger tous les ingrédients avant de verser le tout dans le plat à gratin.

Gratin onctueux de pâtes au brocoli et lardons

Gratin avant cuisson