Poulet alla cacciatora : le met idéal pour régaler une grande tablée


L’autre jour, une copine me parlait du poulet chasseur qu’elle avait fait la veille, un plat qui mijote, très savoureux. ‘’Cocotte, mijote, savoureux’’: voilà un plat qui devrait forcément me plaire, me dis-je. Et hop quelques jours plus tard, je tentais mon premier pollo alla cacciatora, m’inspirant notamment de la recette de Jamie Oliver, toujours une valeur sûre. Et bien ce fut une réussite totale que je m’empresse de partager avec vous. Exactement le genre de plat que j’adore : tout simple à faire, qui cuit tout seul et ne requiert aucune assistance, une viande ultra-tendre qui se défait à la cuillère et une sauce mamma mia… à s’en relever la nuit. La seule difficulté, c’est de s’organiser la moindre pour le glisser au four 2h avant de passer à table et de ne pas céder aux effluves qui s’échappent du four avant la fin de cuisson. Le reste, c’est la cocotte qui s’en occupe ! Vous verrez, succès garanti auprès de vos convives.

Poulet alla cacciatora

Recette pour 6 personnes

Ingrédients

Marche à suivre

  1. Préchauffer le four à 180°.
  2. Hacher l’oignon et les gousses d’ail.
  3. Saler et poivrer les morceaux de poulet. Dans une assiette plate, verser un peu de farine. Retourner les morceaux dans la farine, secouer l’excédent et réserver sur une autre assiette.
  4. Faire chauffer une cocotte sur feu moyen, ajouter une cuillérée d’huile et saisir/faire dorer la moitié des morceaux de poulet sur toutes leurs faces. Réserver. Verser une cuillérée d’huile supplémentaire et faire dorer les morceaux restants. Réserver.
  5. Baisser le feu (sur feu doux), ajouter une petite cuillérée d’huile et faire revenir l’oignon et l’ail dans la même cocotte 3-4min.
  6. Découper les champignons en rondelles et les branches de céleri et ajouter dans la cocotte. Mélanger et faire revenir 2 min supplémentaires.
  7. Verser le vin rouge, faire porter à ébullition et bien décoller les sucs de cuisson au fond de la cocotte à l’aide d’une spatule.
  8. Découper grossièrement les tomates dans leur conserve à l’aide d’un bon couteau ou gros ciseau.
  9. Verser les tomates, le laurier, les branches de thym, l’eau, les olives et le poulet dans la cocotte, saler légèrement, poivrer et bien mélanger. Quand le tout est à ébullition, mettre le couvercle et glisser dans le four pour 1h45 de cuisson.
  10. Si besoin, écumer le gras qui s’est déposé au-dessus de la sauce. Retirer les feuilles de laurier et les branches de thym. Rectifier l’assaisonnement.
  11. Servir dans une assiette creuse sur de la polenta fumante et un bon vin rouge. Squisito!

* Vous pouvez sans problème remplacer les champignons frais par un sachet de bolets/cèpes réhydratés.

Adapté de la recette de Jamie Oliver.




Brownies intensément chocolatés, glaçage au beurre de cacahuète et fleur de sel


Depuis la toute première fois où j’ai feuilleté le magnifique livre Date Night In de Ashley Rodriguez (auteure du blog Notwithoutsalt.com), je suis tombée raide dingue de ses Bittersweet brownies with salted peanut butter frosting, rien qu’en les voyant. Visuellement, ils sont super beaux. J’adore le côté vintage et romantique du glaçage étalé de manière irrégulière… et puis le contraste entre le brun foncé un peu rustique du chocolat et le beige tout doux du glaçage est saisissant. Gustativement, c’est de la pure tuerie! Déjà, pour tout amateur de chocolat, les brownies c’est trop bon. Mais alors quand on y ajoute un glaçage au beurre de cacahuète et à la fleur de sel, c’est la cerise sur le gâteau voire the icing on the cake! Ahah la métaphore est ici on ne peut plus contextualisée! C’est croquant mais fondant, sucré mais légèrement salé, doux et un peu amer à la fois. En goûtant à ces brownies, on se dit que si un seul petit carré de gâteau peut remettre en question la représentation qu’on se fait de la pâtisserie, c’est qu’alors tout doit être possible… et qu’il suffit peut-être de peu pour bousculer l’ordre établi des choses qui bien souvent nous pèse.

Assez de grandes réflexions, passons aux choses sérieuses ! Que ce soit clair, ces brownies ne constituent pas le dessert idéal d’un repas en petit comité… Non, il est bien trop riche et intense en goût pour être servi en portion généreuse. Un seul carré suffira à combler l’inévitable envie de sucré après un bon repas. C’est le gâteau idéal à partager et donc à apporter pour un buffet de dessert, un pique-nique, un goûter ou une fête.

Enfin, un dernier mot sur la méthode adoptée par Ashley : afin d’intensifier davantage le goût du brownie et lui donner une petite touche caramélisée, elle commence par faire un beurre noisette. Un beurre quoi ??! Pas de panique, c’est très simple, vous verrez. Mais si cela vous effraie ou vous tente moyennement, vous pouvez tout à fait sauter cette étape et simplement faire fondre le beurre sans attendre sa coloration.

Recette pour un moule carré d’env. 24x24cm / 12 à 16 pièces

IngrédientsBrownies intensément chocolatés, glaçage au beurre de cacahuète et fleur de sel

Pour les brownies

Pour le glaçage

Pour la finition

¼ à ½ cc de fleur de sel (selon goût)

Marche à suivre

  1. Huiler légèrement le moule à gâteau. Recouvrir le moule de papier sulfurisé en veillant à ce que le papier dépasse des bords de quelques centimètres. Préchauffer le four à 170°.
  2. Couper le beurre en morceaux, mettre dans une casserole sur feu moyen fort et laisser fondre en remuant. Quand des bulles se forment à la surface, arrêter de remuer et laisser caraméliser. Dès que le beurre a pris une jolie teinte caramel (regarder souvent à l’aide d’une spatule le fond de la casserole caché sous les bulles pour vérifier), retirer immédiatement du feu et verser dans un bol de taille moyenne. Attention, un beurre noisette peut devenir très vite un beurre noir qu’il faudra jeter ! Surveiller le beurre de près. Au total, cela va prendre 3-4 min.
  3. Concasser grossièrement le chocolat. Verser le chocolat dans le beurre, laisser reposer 1 min pour qu’il fonde puis mélanger. Ajouter le sucre et l’extrait de vanille tant que le mélange est encore assez chaud. Ajouter le sel puis incorporer les œufs un à un en fouettant délicatement jusqu’à ce que le mélange soit homogène/lisse.
  4. Mélanger la farine et la poudre de cacao et tamiser au-dessus du mélange. Mélanger le tout à la spatule.
  5. Verser l’appareil dans le moule à gâteau et glisser au milieu du four. Laisser cuire 30 à 35 min, selon votre four. La cuisson est idéale quand les coins du brownie se sont décollés du moule et qu’un cure-dent piqué au milieu du brownie ressort pratiquement propre avec juste quelques miettes humides. Sortir du four et laisser refroidir dans le moule.
  6. Une fois que le brownie est complètement refroidi, démouler le gâteau en vous aidant des chutes de papier de cuisson.
  7. Préparer le glaçage: à l’aide d’un batteur électrique, mixer le beurre et le beurre de cacahuète. Passer le sucre glace au tamis pour être sûr qu’il n’y a pas de grumeau puis verser le sucre dans le bol à mixeur. Mixer jusqu’à ce que le mélange soit parfaitement homogène. Glacer le brownie et saupoudrer de fleur de sel. Oui de fleur de sel, c’est étrange mais à ne louper sous aucun prétexte, c’est la touche finale qui change tout !
  8. Découper en carrés et arranger sur un plat de service. Les brownies se conservent jusqu’à 3-4 jours dans une boîte hermétique.

Astuce

Pour une découpe parfaite, je vous conseille de mettre les brownies au frigo une trentaine de minutes puis de les découper à l’aide d’un couteau bien tranchant que vous nettoierez régulièrement pour qu’il n’attache pas trop. Laisser tiédir à température ambiante une quinzaine de minutes avant dégustation.

Brownies intensément chocolatés, glaçage au beurre de cacahuète et fleur de sel

 

Adapté de la recette Bittersweet brownies with salted peanut butter frosting, Date night in – More than 120 recipes to nourish your relationship, Ashley Rodriguez, p.166-167.

Il y a 2 ans, Lil avait proposé une variante cupcake de l’irrésistible mélange chocolat/beurre de cacahuète. Retrouver sa recette ici.




Granola maison amande, noix de coco et miel


A l’heure du petit-déjeuner ou du brunch, chaque institution new-yorkaise qui se respecte propose son freshly roasted granola parfait. Cela consiste en un müsli à base de flocons d’avoine et divers oléagineux agréablement croquant servi avec du yaourt et des fruits frais. C’est juste super bon. A la maison, pour les petits déjs en semaine, le granola est devenu une chouette alternative à notre habituelle crème budwig. Hop, un peu de yaourt, quelques morceaux de fruits frais et une poignée de granola qui attend sagement dans son bocal : en quelques secondes seulement on a composé un petit-déjeuner royal.

Pour mes premiers essais, je me suis tournée vers la formule de base du blog Chocolate and Zucchini. Mais je me suis vite rendu compte que les possibilités sont infinies et je m’amuse à créer un nouveau mélange quasi à chaque fournée. Au dernier Noël, j’avais offert quelques bocaux de granola et ils ont connu un franc succès. Par la suite, sœurs/belles-sœurs/belle-mère et copines m’ont demandé la recette. La voici !

Recette pour un gros bocal

IngrédientsGranola maison amande, noix de coco et miel

Marche à suivre

  1. Préchauffer le four à 180°.
  2. Dans un saladier, bien mélanger les flocons d’avoine, les amandes, le sésame et les épices. Verser ensuite l’huile, le miel et la vanille puis mélanger énergiquement.
  3. Etaler sur une plaque de cuisson recouverte de papier sulfurisé puis enfourner pour 22 à 25min. Mélanger à mi-cuisson.
  4. Quand il est joliment doré, sortir du four et laisser refroidir complètement sur plaque. Le granola va devenir croustillant en refroidissant.
  5. Une fois refroidi, ajouter les cranberries et la noix de coco, mélanger et conserver dans des bocaux hermétiques à température ambiante. Il se conserve 3 à 4 semaines.

Servir avec du yaourt ou du lait et des fruits frais. Ou picorer tel quel pendant la journée ;)

Granola maison amande, noix de coco et miel




Parmentier de canard à la patate douce… une association sublime !


Après la recette de la très simple (mais non moins délicieuse) soupe de pomme de terre au fromage, je vous propose une recette plus élaborée et originale qui conviendra parfaitement à un bon repas entre amis ou un dîner aux chandelles… un parmentier de canard à la patate douce. Cela faisait des années que l’idée de recette me trottait dans la tête mais je n’étais jamais passée à exécution. Il faut dire qu’en Suisse je n’achetais pratiquement jamais de patates douces puisqu’elles proviennent toujours de contrées lointaines. Ici, les patates douces sont très répandues et il n’est pas rare d’en trouver sur les étals des producteurs locaux même en hiver car c’est un légume qui se garde bien. D’ailleurs, j’ai découvert que ce légume n’a en réalité rien à voir avec la traditionnelle pomme de terre et qu’il est même très intéressant d’un point de vue nutritionnel (index glycémique bas, vertus antioxydantes, fibres, etc.). Mon beau pédiatre, très trendy à Nyc, conseille même la purée de patate douce comme l’une des toutes premières purées à proposer lors de la diversification alimentaire.

Bon revenons à notre hachis parmentier ! De la tuerie! C’est très simple à expliquer : le confit de canard, c’est trop bon. La purée de patate douce, c’est à se damner, alors imaginez l’association des deux ! Sublime !!!

Recette pour 4 personnesParmentier de canard à la patate douce

Ingrédients

Marche à suivre

  1. Eplucher puis couper en long quartiers les pommes de terre et les patates douces. Mettre dans de l’eau bouillante salée et cuire env. 20 min à feu moyen et à découvert.
  2. Hacher finement les échalotes. Les faire revenir à feu tout doux dans un peu de graisse de canard ou 1 cuillérée d’huile d’olive.
  3. Hacher finement la ciboulette et les ajouter aux échalotes.
  4. Egoutter/enlever le gras du confit, ôter la peau des cuisses, séparer la chair des os et l’émietter finement à l’aide de deux fourchettes ou de vos mains. Mettre la chair émiettée dans la poêle avec les échalotes, bien poivrer, mélanger le tout et faire revenir encore 2 min puis éteindre le feu.
  5. Préchauffer votre four à 220° C.
  6. Quand les pommes de terre sont bien tendres, égoutter, passer au moulin à légumes ou écraser à l’aide d’un presse-purée et remettre dans la casserole.
  7. Faire chauffer le lait et le beurre séparément puis ajouter peu à peu tout en remuant bien la purée. Assaisonner de sel, poivre et noix de muscade.
  8. Dans un plat à gratin, étaler la moitié de la purée et égaliser à la fourchette. Etaler le canard par-dessus. Recouvrir du reste de purée et égaliser la surface.
  9. Saupoudrer le parmentier de chapelure.
  10. Baisser la température du four à 200° C et si possible enclencher la fonction grill, puis faire gratiner pendant env. 15 min.
  11. Servir accompagné d’une salade hivernale (doucette, frisée, etc.).

Astuce

Si vous souhaitez vous la jouer grand chef ou soirée dînette qui en jette , je vous conseille de prélever des parts de parmentier en utilisant un cercle à pâtisserie ou une bête boîte de conserve débarrassée de son fond et les transférer délicatement sur une assiette chaude.




Crumble pommes-framboises : le dessert miraculeux


L’autre soir, mon reste de soupe à réchauffer était un peu maigre pour nous 3 et quasi plus de pain à l’horizon. Un dessert devenait donc indispensable. Mais pas assez de pommes pour faire une tarte, quelle galère ! Et là, moment intense de réflexion, puis oh illumination ! 2 pommes, un paquet de framboises au congél, pourquoi ne pas faire un crumble ?! Honnêtement, c’était tellement facile à faire et tellement bon, que je l’ai déjà refait 2 fois depuis. C’est le genre de dessert que j’adore : fruité, sucré, acidulé, croustillant, moelleux, juteux et last but not least : pas prise de tête ! Au fond, la vie entière devrait être comme cela.

Recette pour 4-5 personnes
Ingrédients

Crumble pommes framboises

Pâte à crumble

Marche à suivre

  1. Préchauffer le four à 180°.
  2. Eplucher et épépiner les pommes. Couper les pommes en 4 puis en lamelles.
  3. Répartir les pommes dans le fond d’un plat à gratin de taille moyenne. Saupoudrer d’une cuillère à café de sucre. Répartir les framboises encore congelées par-dessus et saupoudrer de l’autre cuillérée de sucre.
  4. Préparer votre pâte à crumble : mélanger tous les ingrédients puis les travailler du bout des doigts jusqu’à l’obtention d’une pâte grumeleuse. On a dit pas prise de tête, donc pas besoin que les ,,miettes’’ soient uniformes, au contraire !
  5. Verser la pâte sur les fruits puis enfourner une trentaine de minutes, jusqu’à ce que le crumble soit joliment doré.

Enfin, 2 solutions s’offrent à vous : soit vous vous arrêtez là (et c’est déjà bien suffisant pour être heureux) ou alors vous faites la totale et vous servez le crumble encore tiède avec un nuage de crème fouettée ou une boule de glace vanille. Et là, miracle…!

* Oui vous avez bien lu, surgelées. Je n’aurais pas osé l’affront des framboises fraîches en plein hiver, tout de même. Et surtout, pas besoin de les dégeler avant la cuisson, le jus des framboises va se déverser sur les pommes et contribue à la réussite du plat !