Crêpiau aux pommes, retour en enfance!


Déjà plusieurs semaines que 2012 a commencé et pas de posts sur Si Bon… Aïe, je ne sais pas si c’est le froid glacial, les journées de ski ou la distance de l’être aimé (pour Ségo…), mais nous n’avons pas été très productives en début d’année… Pourtant nous avons plein d’idées en tête et des jolis projets pour cette 4ème (déjà!!) année! En effet, une partie de la rédaction est délocalisée outre-mer… Si Bon subira donc sans doute des influences culturelles… Mais chut, je ne vous en dis pas plus et vous laisserai découvrir cela par vous-même… Ahah, le suspens est grand!!

Aller, chères lectrices et chers lecteurs, que cette année vous soit douce et délicieuse! Comme la célèbre recette que je vous donne ce soir…

Encore une recette qui sent bon l’enfance et qui est directement tirée des fameuses fiches cuisine Elle de, vous vous en doutez, notre très célèbre Maman :-) … Décidément, nous sommes pas mal gastro-nostalgiques sur Si Bon! Ce n’est pas une recette très recherchée, mais je trouve qu’elle a quand-même sa place ici! Elle est ultra simple, rapide et appréciée de tous! Donc, pourquoi s’en priver?! Mon petit glouton préféré, du haut de ses 2 ans et demi, a dévoré 3 tranches rien que pour son goûter!

Recette pour un beau crêpiau (4 portions)

Ingrédients

Marche à suivre

  1. Eplucher les pommes, les couper en fines tranches, les saupoudrer d’une bonne cuillère à soupe de sucre. Les faire sauter dans une poêle dans un peu de beurre pour qu’elles soient toutes enduites et laisser dorer pendant que se prépare la pâte.
  2. Dans une terrine, verser la farine en faisant un petit trou au milieu, une pincée de sel et le lait froid. Mélanger. Ajouter 4 petits oeufs, remuer pour obtenir une pâte à crêpes un peu lourde. Au besoin, ajouter un peu d’eau.
  3. Verser la pâte sur les pommes, de sorte qu’elles soient prises dedans. Faire cuire à feu moyen en secouant la poêle pour qu’elle n’attache pas. Lorsque le fond est doré, faire sauter le crêpiau ou le retourner à l’aide d’un plat à sa dimension. Faire cuire l’autre face doucement afin que l’intérieur cuise bien.
  4. Servir aussitôt en enduisant de miel.



Velouté yin yang de potimarron et châtaignes aux pralins de noix de cajou


Cela faisait des années que j’avais cette recette* en tête, depuis qu’un soir d’automne, notre maman nous l’avait préparée. Je me souvenais du goût comme on se souvient des plus belles choses… C’est donc avec délicatesse que je l’ai réalisée à mon tour pour mes deux amours. Mmm… de doux et onctueux souvenirs me sont revenus… Une recette différente pour profiter au mieux des 2 vedettes automnales que sont la courge et la châtaigne! Spéciale dédicace à notre chère Maman…

Velouté

Recette pour 4 personnes

Ingrédients pour la soupe

Pralins de noix
  • 20 g de noix de cajou décortiquées
  • 1 cc de sucre brut
  • curry en poudre
  • 2 pincées de sel
  • 1/2 cc d’huile de noix

Marche à suivre

  1. Tailler la courge en dés de 2-3 cm sans l’éplucher.
  2. Faire revenir dans une casserole la moitié de l’oignon émincé dans 10 g de beurre. Ajouter les morceaux de potimarron et saupoudrer de curry. Laisser rissoler un moment. Mouiller avec 0.5 dl de cognac ou Noilly Prat. Laisser cuire à couvert jusqu’à tendreté.
  3. Dans une autre casserole, faire suer le reste de l’oignon avec les châtaignes et 10 g de beurre. Mouiller avec 0.5 dl de cognac ou Noilly Prat et dl de bouillon. Laisser mijoter à couvert jusqu’à tendreté.
  4. Pour le pralin, hacher grossièrement les noix de cajou et les faire griller dans une poêle. Ajouter le sucre et le curry, laisser caraméliser. Saler, ajouter l’huile et bien mélanger.
  5. Mixer séparément les deux soupes. Allonger avec un peu de bouillon si nécessaire. Saler et poivrer bien relevé.
  6. Verser simultanément les deux soupes dans des bols chauds. Garnir de crème et de pralins, saupoudrer de curry et… SAVOURER aussitôt!
* Recette tirée du magazine suisse « Cuisine de saison » (11/2003).



Salade de lentilles automnale bis


La salade de lentilles publiée au tout début du blog a connu un franc succès chez mes copines. Elle a d’ailleurs tellement plu à l’une d’entre elles, que pendant des mois elle ne mangeait (quasi) que ça. Ok, j’exagère un tout petit peu mais pas vraiment en fait car à chaque fois qu’on se voit, elle m’en parle !! Je ne sais pas si cette salade connaîtra le même succès, mais je compte bien vous la présenter car elle nous a bien plu et qu’elle est idéale pour un souper automnal. En plus, voici une bonne occasion de cuisiner des pleurotes !

Plat principal pour 2-3 personnes

Ingrédients

Sauce

  1. Rincer abondamment les lentilles. Les mettre à cuire à couvert dans deux fois leur volume d’eau. Dès les premiers signes d’ébullition, baisser le feu et laisser mijoter 25 à 30 minutes (ou se référer aux indications du paquet selon la variété). Ne pas saler (cela ralentit la cuisson…) Les lentilles doivent être cuites certes, mais rester bien fermes. Puis, mettre les lentilles à tiédir dans un saladier sur le bord d’une fenêtre.
  2. Pendant ce temps, laver si besoin les pleurotes sous un mince filet d’eau, les essuyer avec du papier absorbant et couper les plus en grosses en 2.
  3. Hacher le persil, réserver.
  4. Faire chauffer dans une poêle 1cs d’huile d’olive et poêler les champignons à feu vif pendant 5-7min. Baisser le feu et laisser cuire à feu doux encore 3-5 minutes. Saler, poivrer, ajouter le persil, mélanger dans la poêle et laisser reposer hors feu.
  5. Hacher finement l’échalote.
  6. Couper grossièrement les tomates à l’huile.
  7. Mélanger énergiquement les ingrédients de la sauce et terminer par ajouter l’huile d’olive et les échalotes, mélanger.
  8. Verser la sauce dans le saladier des lentilles, bien mélanger, puis ajouter les tomates et les pleurotes, mélanger et servir…

Pour un plat bien complet et de saison, déguster cette salade avec un saucisson vaudois (saucisse de morteau pour les français) et de la moutarde gros grains. Autre idée sympa : avec des pommes de terre vapeur et une sauce séré aux herbes…




Gratin de crozets poireau-jambon-fromage…un plat régressif


Régressif : adj. « Qui va en arrière, qui constitue une régression ». Régression : nom. fém. « évolution vers le point de départ, recul ». Assez de définition, tout ça est bien négatif ! Quand je dis plat régressif, comprenez plat qui vous rappelle votre enfance ou qui vous fait dire que le vie est plutôt belle, qui vous réchauffe le cœur quoi ! J’aurais aussi pu dire plat réconfortant. Ce gratin, c’est tout ça… bien moelleux, gratiné à souhait, quasi indécent de fondant…je vous laisse imaginer…En tous cas, la trilogie poireau, jambon, fromage est parfaite !

Plat pour 4-5 personnes

Ingrédients

  • 400g de crozets de sarrasin*
  • 2 poireaux
  • 150g d’un bon jambon arrière (jambon blanc)
  • 2/3 cc de sel
  • poivre
  • ½ cc de noix de muscade râpée
  • 1,7dl de demi-crème
  • 150g de fromage** (gruyère, comté, etc…)

Marche à suivre

  1. Préchauffer le four à 220°.
  2. Faire bouillir un grand volume d’eau salée. Ajouter les crozets, remuer jusqu’à ébullition et laisser cuire 15min.
  3. Parer les poireaux: ôter la partie supérieure du vert (env. 15cm), ôter la base et couper le reste en demi rondelles.
  4. Etuver (à petit feu) à couvert le poireau dans une petite casserole dans un peu d’huile d’olive et 2cs d’eau pendant 12 min. Remuer de temps à autre.
  5. Couper le jambon en petits morceaux.
  6. Râper le fromage.
  7. Egoutter les crozets, les mettre dans un plat à gratin, ajouter le jambon, les poireaux, et 1/3 du fromage, la noix de muscade, saler, bien poivrer, et bien mélanger. Arroser ensuite de crème, mélanger à nouveau.
  8. Parsemer le tout du reste de fromage et enfourner en haut du four pour env. 10min.
  9. Bon app’ !!!

*les crozets sont des pâtes savoyardes. L’ingrédient principal est le sarrasin, mélangé à de la farine de blé dur. J’aime bien en ramener quand je vais en vacances en France. Vous pouvez sans autre les remplacer par des cornettes ou fusilli.

** J’avais un paquet de mélange à fondue à terminer…d’où l’idée de ce gratin… et c’était parfait ! Comme quoi les restes font des merveilles!




Armoire à Brume: un repère d'épicuriens


Cela faisait une année que mon mari avait découpé dans le journal « Le Temps » un article sur un passionné d’halieutique* qui fumait lui-même son saumon et faisait découvrir à un public de fins connaisseurs des goûts uniques. Dimanche matin, nous nous sommes donc rendus en famille à Servion, dans le Jorat, pour faire connaissance avec cet alchimiste et découvrir son fumoir artisanal. Nous avons été accueillis par un homme chaleureux, au parcours professionnel riche et varié, dans ce qui pourrait presque être considéré comme un carnotzet.

Le concept

Après avoir élaboré des produits pendant cinq ans dans leur maison familiale, les fondateurs d’Armoire à Brume ont fait construire des locaux de production modernes dans une jolie ferme au coeur du village de Servion. « L’esprit pêche » règne dans ce fumoir artisanal dédié à Pépé, aujourd’hui au paradis des pêcheurs, grand amateur. Des photos prises aux quatre coins du monde présentent les prises parfois spectaculaires du propriétaire et de ses amis.

Les produits

Afin de proposer le meilleur, les matières premières sont soigneusement choisies en fonction de leur origine et leur qualité. Aucun agent conservateur n’est employé et les déchets sont recyclés. La spécialité sortie de ce fumoir est un saumon parfumé au miel, sirop d’érable, poivre du Sichuan, coriandre, sel marin et whisky. Il est présenté sur une planchette de bois suisse sérigraphiée par un atelier protégé de la région. La patron suggère de le couper en tranches de 5 à 6 mm et de le déguster avec un filet d’huile d’olive à la vanille et un pain complet, accompagné d’un vin blanc sec ou, pour les amateurs, d’un whisky.

Magret de canard à la raisinée ou au poivre rose complètent délicieusement l’offre. De mémoire, je n’ai jamais goûté une viande fumée si tendre… La palette des produits s’est récemment élargie avec un onglet de boeuf au caractère authentique et racé. Servi à l’heure de l’apéro avec un verre de blanc, il doit être divin. Période de fêtes oblige, il est également possible d’acquérir un petit foie gras maison d’une délicatesse exquise… Mais bon, on aime ou non…

Une chose est certaine, il n’y a pas besoin d’être passionné de pêche pour apprécier la visite de cette adresse gourmande et encore moins ses produits! N’attendez donc pas trop longtemps si vous souhaitez vous aussi vous régalez d’un vrai saumon fumé artisanal à Noël!

Infos

Armoire à Brume
Route Cantonale 15
CH – 1077 Servion
Tél: 079 633 44 89
servion@armoireabrume.ch
www.armoireabrume.ch

Ouvert le samedi matin de 9h à 12h ou sur réservation

*qui concerne la pêche

Photos: prises sur le site internet d’Armoire à Brume