Les moelleux au chocolat presque parfaits


Ah les moelleux ou mi-cuits au chocolat… Qui résiste devant une telle douceur? A voir le nombre de personnes qui ont « liké » la photo que j’avais publiée sur Facebook, il y a beaucoup de gourmands parmi nos lecteurs ;-) Voilà déjà quelques années que je me suis mise à en faire, après avoir reçu un kit de cuisine comprenant un livre de recette  70% cacao et des moules en silicones. C’est vite fait, tout le monde adore et ça a pas mal d’allure servis sur un joli plat au moment du goûter ou du dessert.

Le problème, c’est que depuis que j’ai goûté à ceux de mon amie Camille à Washington, je n’aime plus autant les miens… Je les trouve pas assez goûtus, trop cuits ou pas assez bombés… Bref, à chaque fois je change un poil ma recette pour me rapprocher au plus près de la saveur mémorisée en croquant à plusieurs reprises dans ses moelleux parfaits, cuits dans son incroyable cuisine de Washington, en vain… Et sa recette est un secret bien gardé, un peu comme l’entrée à la Maison blanche, zut!! Elle me l’a vaguement dévoilée une fois au beau milieu d’un playdate dynamique avec nos 4 rejetons et je ne l’ai pas bien enregistrée, zut!! Ca restera un doux souvenir rattaché à notre expérience américaine, une sorte de paradis perdu…

Du coup, j’ai un peu fouillé sur la toile et ai testé 2-3 variantes. Et là, je dois avouer que mes moelleux commencent à atteindre des sommets hihi. Ils ne sont pas 100% parfaits mais ils se défendent plutôt bien! En tout cas, ils ne font jamais long feu sur un petit plat à la cuisine… En fait, il ne faut pas avoir peur d’écourter la cuisson. Un moelleux, c’est bon quand le mélange est juste saisi, quand son coeur est encore coulant… Sinon, il perd tout son intérêt!

Moelleux au chocolat

Moelleux au chocolat

Ingrédients

Marche à suivre

  1. Préchauffer le four à 220°C. Faire fondre le chocolat dans une petite casserole avec 1cs d’eau et ajouter le beurre coupé en petits morceaux. Mélanger.
  2. Dans un saladier, battre les oeufs avec le sucre à l’aide d’un fouet. Incorporer ce mélange au chocolat, puis ajouter la farine en une seule fois.
  3. Répartir le mélange dans des petits moules préalablement beurrées et farinés, au 2/3 et enfourner 4 minutes, ni plus ni moins. Il faut impérativement surveiller la fin de la cuisson et retirer les moelleux du four lorsque leur coeur forme une sorte de petite étoile, indiquant que leur pourtour est cuit mais pas leur coeur!
  4. Une fois cuits, patientez quelques instants avant de démouler les moelleux, encore chauds.



Idées de cadeaux gourmands


A moins d’une semaine de Noël, voici quelques idées dénichées dans les archives de notre blog pour préparer de petits cadeaux faits maison pour vos proches. Cliquez directement sur les noms en gras pour accéder aux recettes!

Granola maison > sain, pratique et original, un cadeau qui a du croquant! A offrir dans une pochette en papier kraft ou un bocal en verre.

Granola maison amande, noix de coco et miel

Granola amande, noix de coco et miel

Chocolate chips cookies > un classique américain qui a de l’allure dans une simple pochette transparente

Chocolate chips cookies

Chocolate chips cookies

Pâte à tartiner au chocolat et noisettes > la nouvelle recette partagée par Si Bon. Un cadeau intergénérationel à offrir dans des petits bocaux joliment étiquetés ! Il n’y a pas d’âge pour aimer le chocolat!

Pâte à tartiner au chocolat et noisettes

Pâte à tartiner au chocolat et noisettes – photo empruntée à Hana Aouak

Losange à l’anis > Des petits biscuits à la fois tendres et croquants qui accompagnent à merveille le café!

losanges à l'anis

Losanges à l’anis




Pâte à tartiner maison ou le petit cadeau gourmand parfait


Ah le grand dilemme des pâtes à tartiner au chocolat… Avec toutes ces histoires concernant l’utilisation de l’huile de palme, le consommatrice que je suis a été bouleversée dans ses habitudes enfantines… Cela fait plusieurs années déjà que je jongle entre différentes marques, certaines issues du commerce équitable, des pâtes bio, des plus ou moins foncées et plus ou moins réussies… Lasse de ne pas dénicher le mariage parfait,  je finis parfois par craquer pour le fameux petit pot, celui dans lequel j’ai tant aimé plonger une petite cuillère et qu’on peut, une fois fini, réutiliser comme verre à eau … Pas facile de retrouver le goût de mon enfance, celui qui a marqué nos vacances dans le Sud de la France avec les cousins ou celui qui sublime tant une simple tartine baguette au beurre salé… Finalement, c’est pendant notre année aux USA que j’ai trouvé la pâte* qui remplace, à mon avis, au mieux la fameuse bête noire d’une certaine ministre française de l’écologie … 

pate à tartiner maison

Photo empruntée à Hana Aouak en attendant la mienne…

A plusieurs reprises, j’ai souhaité confectionner ma propre pâte, sans vraiment prendre le temps de chercher une recette ni de la tester. Mais voilà que par hasard, il y a quelques semaines, en amenant mon petit dernier à la garderie, son éducatrice m’offre une tartine…  Je croque dedans et là, ô miracle, je tombe en pâmoison… Cette recette, il me la faut! Et ça tombe bien, car Noël arrive à grands pas! Les 4 petits pots que j’ai préparés ont soit été littéralement engloutis par mes 3 hommes, soit offerts à mes filleuls. Vite, il est encore temps d’en refaire, c’est si facile! Et vous feriez bien de faire de même, car vous n’allez pas le regretter et les personnes à qui vous en offrirez, vous béniront!  Merci Mireille d’avoir partagé la recette de votre maman!

Recette pour 4 pots d’environ 200 ml

Ingrédients

Marche à suivre

  1. Faire fondre au bain-marie ou au micro-onde le chocolat et le beurre.
  2. Placer le mélnage dans un grand bol, Mixer, puis rajouter le lait condensé au fur et à mesure jusqu’à ce que la texture soit onctueuse, voire même qu’elle se détache des parois facilement.
  3. Ajouter les noisettes. Il est possible de moudre soi-même des noisettes entières. Le goût est plus prononcé et la texture finale moins lisse et un peu croquante.
  4. Et voilà, la pâte est prête! A ce stade, elle est encore assez liquide pour pouvoir remplir des petits pots. Ensuite, en refroidissant, elle va durcir.

A conserver au réfrigérateur et à consommer dans les 3-4 semaines. Sortir la pâte du frigo environ 30 minutes avant de la tartiner pour qu’elle ramollisse.

Variantes

On peut bien sût utiliser autre chose que des noisettes, en fonction de ses goûts et envies: noix de coco, amandes, écorces d’oranges confites etc.

* Rigoni di Asiago, Nocciolata. Pâte biologique à tartiner  au cacao et noisettes. Disponible dans certaines grandes surfaces et magasins bio.




La bûche de Noël aux marrons de notre cousine Poule pondeuse


Aujourd’hui, place à une invitée spéciale sur le blog ! Nous vous laissons entre les mains de notre cousine parisienne, alias Poule Pondeuse*, qui nous avait déjà présenté avec son humour légendaire l’excellente recette de la galette des rois. Non, non, nous se sommes pas du tout une famille de gourmands…!

Poule Pondeuse, à toi !

Ah les fêtes de fin d’année ! Période de panique intense pour trouver des idées de cadeau ET les concrétiser pour tout un tas de personnes, qu’on peut heureusement noyer (la panique, pas les cadeaux) dans un réconfortant mélange de gras, de sucre et de vin chaud (non ce n’est pas moi qui écris les recommandations nutritionnelles). Personnellement je me transforme en Alsacienne chaque année dès le 1er décembre (sans la fameuse coiffe mais avec les bredele, mannele, vanillekipferl, pains d’épice…), à quoi s’ajoute la préparation de cadeaux gourmands et le point d’orgue lorsque Noël arrive avec la bûche. Incontournable dans le menu de fête, mais souvent crainte : l’alliance d’une génoise spongieuse et de crème au beurre écœurante fait déjà peur en temps normal, mais après un repas festif déjà riche même les estomacs et les foies les plus aguerris frémissent à son approche. Je vous propose ici une variante fine, légère (sur l’échelle des bûches de Noël, dont le grade « hyper léger » est environ 937 fois plus riche que le grade « méga gras » de l’échelle des brocolis vapeur), et en plus facile à faire.

C’est une base autour de laquelle chacun peut improviser et broder selon ses goûts. Il vaut mieux s’y prendre quelques heures avant le repas, voire la veille.

Bûche aux marrons

Bûche aux marrons

Recette pour une belle bûche (10 convives environ)

Le biscuit

J’ai repris la recette de biscuit aux amandes du succès, qui est assez simple mais donne un résultat très délicat et léger.

Ingrédients (à ajuster selon la taille finale souhaitée) :

  • 6 blancs d’œuf
  • 200 g de sucre (glace si on veut un fini bien lisse, ou semoule voire cassonade si on veut plus rustique)
  • 200 g de poudre d’amande
  • 1 cuiller à café d’extrait ou de poudre de vanille
  • 1 cuiller à soupe de farine

Battre les blancs en neige ferme, mélanger tous les autres ingrédients à part, puis incorporer les deux préparations délicatement (avec une spatule souple). Quand le mélange est bien homogène, l’étaler finement (pas plus d’1 cm d’épaisseur) sur une plaque de cuisson recouverte de papier sulfurisé (attention le biscuit n’est pas gras donc il attache).

Cuire environ 10 minutes à 180°C (le biscuit doit dorer) puis laisser refroidir avant de démouler.

La crème

Ingrédients (à ajuster également selon la quantité de biscuit) :

  • 300 g de mascarpone
  • 200 g de crème de marron (du commerce ou maison, voir par exemple la délicieuse et simple recette d’Edda Onorato -je n’ai pas mis les fèves tonka que je n’avais pas en stock, n’étant pas une véritable blogueuse cuisine, mais je mixe grossièrement les marrons pour qu’il y ait des petits morceaux)

Fouetter le mascarpone puis incorporer la crème de marron en fouettant toujours pour que l’ensemble se tienne bien. On peut incorporer des brisures de marrons glacés en prime (voir ici la merveilleuse recette maison de Sucrissime). Cette année j’ai ajouté au mélange 4-5 cuillers à soupe du sirop des marrons qui glaçaient à côté. L’idéal est de goûter au fur et à mesure et d’ajuster en fonction de son goût. Si vous n’avez pas de mascarpone, on doit pouvoir le remplacer par une crème fleurette montée en chantilly. L’avantage du mascarpone est qu’il reste bien ferme et qu’il ne tourne pas aussi facilement qu’une crème au beurre ou pâtissière. Bien sûr le ciment à prise rapide a les mêmes propriétés mais le mascarpone a quand même significativement meilleur goût.

Si vous détestez franchement le marron, on peut faire des variantes au café, au chocolat, aux fruits…

Le montage

Couper le biscuit en quatre grandes tranches rectangulaires, l’idée étant d’avoir un grand rectangle pour faire la base de la bûche puis des rectangles un peu plus petits pour que le haut du gâteau soit un peu moins large que la base (si cette phrase est incompréhensible faire des rectangles de même taille ça marche aussi). Selon les goûts on peut privilégier la hauteur ou la longueur de la bûche, mais il faut au moins trois rectangles. Si le biscuit se casse à la découpe ou si on a des chutes de mauvaise dimension, pas de panique : disposer les morceaux qui vont être tenus ET cachés par le mascarpone (si ça se délite au moment de trancher, vous pourrez toujours accuser la personne qui fait le service d’avoir foiré sa découpe, ou mieux encore attendre qu’elle s’accuse spontanément et lui pardonner avec magnanimité de massacrer votre superbe bûche -c’est Noël après tout).

Disposer le premier biscuit sur le plat de service, le tartiner d’une fine couche de crème avec une spatule souple, poser le suivant, tartiner, etc. Une variante sympa est d’alterner les couches de crème avec une ou deux couches de confiture de marron seule. Quand le biscuit le plus haut est posé, recouvrir toute la bûche de crème (y compris les côtés). Ainsi on obtient une forme de bûche sans technique compliquée (comme un gâteau roulé).

Fêter son anniversaire le jour de Noël...

Fêter son anniversaire le jour de Noël…

La décoration

Faire des rainures grossières à la fourchette dans la crème (en essayant de ne pas laisser apparaître le biscuit), miracle ça ressemble à une bûche. De mon expérience, il vaut mieux la mettre au frigo en l’état et réserver la fin de la déco peu avant de la servir pour être sûr que tout se tienne bien.

Ensuite pour habiller un peu, on peut mettre des petits décors en sucre colorés (billes, étoiles etc) comme on trouve au rayon pâtisserie du supermarché, et des petits sujets de Noël (succès garanti auprès des enfants, prévoir qu’il y ait au moins un sujet par enfant), ou encore des marrons glacés. LA déco traditionnelle, ce sont les champignons en meringue, il y a un super tutoriel ici. On peut diviser par deux les proportions voire par quatre, et on peut garder le reste des meringues pour faire des cadeaux gourmands ou des mignardises pour le café.

Et voilà, une bûche jolie et délicieuse, j’ai même vu des gens qui n’aimaient pas les marrons en dessert se resservir. On peut même en refaire une pour le 31, histoire de patienter jusqu’à la galette des rois.

* www.poule-pondeuse.fr




Magret de canard aux pêches et réduction au balsamique


‘’Le jour où tu t’arrêteras de cuisiner, il faudra vraiment s’inquiéter’’. Ce sont les paroles prononcées par ma maman lors de sa dernière visite pour l’arrivée de notre deuxième petit garçon qui est né début août. En effet, que ce soit à la fin de ma grossesse ou lors des premières semaines post-partum durant lesquelles j’étais censée récupérer, j’ai eu beaucoup de peine à lâcher ma cuisine et ce malgré l’aide que j’avais. Non pas que je me sois sentie obligée de cuisiner mais bien parce que j’adore ça. Cuisiner, c’est mon petit moment à moi dans la journée, je m’évade, je rêve, j’imagine, je m’exprime… et par dessus tout, non seulement j’aime bien déguster les bonnes choses que j’ai cuisinées, mais de plus rien ne me fait davantage plaisir que de voir ma petite famille se régaler. Cela dit, j’ai tout de même accepté de mettre les pieds sous la table de temps à autre et il faut dire que ça avait du bon ! A mon tour d’être surprise, de découvrir de nouvelles saveurs et surtout d’être reconnaissante envers la personne qui nous préparait de bons petits plats. Me laisser aller, laisser l’autre m’aider, me chouchouter, me nourrir… pour pouvoir ensuite offrir davantage !

Ce magret de canard aux pêches, je l’ai réalisé peu de jours avant la naissance, quand mon ventre était déjà sacrément rond et que je devais faire attention à ne pas le cogner contre les tiroirs, l’évier, la cuisinière… un peu pénible sur le moment mais avec du recul, un joli souvenir ! Et côté goût, une petite merveille! Un plat idéal quand on veut régaler un être cher sans pour autant passer des heures en cuisine.

Recette pour 2 personnesMagret de canard aux pêches et réduction au balsamique

 

 

Ingrédients

Marche à suivre

  1. Quadriller la peau du magret au moyen d’un bon couteau en faisant attention de ne pas entailler la chair, seulement la peau). Saler et poivrer les deux faces du magret et masser rapidement la viande pour faire adhérer l’assaisonnement.
  2. Faire chauffer une poêle et saisir le magret côté peau 7 min à feu vif. Puis, retourner le magret et saisir 3 min. Retirer du feu, emballer dans du papier d’alu et laisser reposer 10 min.
  3. Pendant ce temps là, éplucher la pêche et la couper en huit. Retirer une grande partie du gras de cuisson du magret, puis faire rôtir les quartiers de pêche avec le thym dans le gras restant env. 4 min. Sortir délicatement les pêches de la poêle et réserver.
  4. Déglacer la poêle avec le balsamique et le porto, ajouter le miel, saler poivrer et laisser caraméliser 1min. Retirer la poêle du feu.
  5. Trancher finement le magret et le verser avec les pêches (et le jus rendu) dans la réduction au balsamique. Réchauffer brièvement la sauce et servir sans attendre.

Je vous conseille de servir le magret avec une purée de céleri (céleri rave, pas céleri branche), l’association magret-céleri est excellente.